N°10 : Découvrez Lou et les cookies de l'espace

Découvrez les cookies de l’espace ! Des cookies savoureux et gourmands confectionnés par Lou, une micro-entrepreneuse acharnée qui vous explique son aventure ! Elle vous parlera de ses premiers pas, des avantages et des inconvénients de l’aventure entrepreneuriale ainsi que de ses projets futurs pour faire évoluer son activité. Pour celles et ceux qui veulent se lancer, elle abordera aussi la question de l’accompagnement dont elle a pu bénéficier. Un portrait inspirant qui vous mettra l’eau à la bouche !

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Bienvenue à toutes les personnes curieuses qui aiment les belles histoires d’hommes et de femmes entrepreneurs. Je suis Coralie, je pilote Altavia Foundation.

À chaque podcast, laissez-vous embarquer dans les coulisses d’un micro-commerce et de son créateur, son quotidien, son ambition, ses freins, ses fiertés. Prêt à être inspiré ? C’est parti ! Bonjour Lou !

Lou : Bonjour ! Alors Lou Meidenberg, vous êtes créatrice des Cookies de l’espace et on est ravie de vous recevoir chez nous, dans nos bureaux à Saint-Ouen, chez Altavia Foundation.

Est-ce que vous pouvez vous présenter s’il vous plaît, de la façon dont vous le souhaitez ?

Lou : Merci déjà de m’accueillir. Alors en quelques mots, j’ai 33 ans, ça fait à peu près une dizaine d’années que je travaille dans la restauration. J’ai fait beaucoup de différents postes, de serveuse à manager, à barista, donc dans le café. J’ai travaillé en France, en Australie. J’ai eu depuis toujours des envies de créer une entreprise. J’ai eu plein d’idées différentes et il y a un an et demi maintenant, en plein confinement, avec mon amie, on s’est demandé pourquoi est-ce qu’on ne sortirait pas de chez nous parce qu’on en avait un peu marre d’être sur nos canapés et donc on a décidé de vendre sur un triporteur dans Paris des cookies, des petits-déj. Et donc tous les matins, à partir de février 2021, on a commencé à vendre du café, des croissants, des pains au chocolat et nos cookies.

Au fur et à mesure, on a vu que ça prenait pas mal d’ampleur. Les gens venaient, revenaient, ils étaient vraiment super contents. Nos recettes ont beaucoup évolué aussi grâce à eux parce qu’on avait des retours qui étaient toujours très pertinents, parce que le client a quand même toujours un peu raison. Et donc on a fait évoluer nos recettes et le jour où on est arrivé à quelque chose qui nous plaisait vraiment, on s’est dit pourquoi pas, pourquoi pas se lancer.

Donc là on est été 2021 à peu près ?

Lou : À peu près, ouais. Ça a commencé, le triporteur, ça a commencé en février et effectivement on a commencé à se poser des questions vers juin, juillet. Donc on a trouvé un nom, les Cookies de l’espace, qui au tout départ faisait sens parce qu’on avait décidé qu’on voulait faire des cookies au CBD. Donc on s’était dit à ce moment-là que ça faisait sens avec ce qu’on voulait faire. Et puis finalement il y avait aussi le côté espace, c’est tellement délicieux que ça peut pas venir d’ici bas. Et donc voilà, tout ça faisait sens.

Il est très chouette d’ailleurs ce nom, moi je l’aime beaucoup. Alors vous avez été lauréat Entreprendre 93 en mai dernier, je vous félicite. Est-ce que vous avez bénéficié d’autres réseaux, d’aides ou d’autres types d’accompagnement au démarrage ?

Lou : Pas vraiment, j’ai eu des aides de mon frère qui travaille dans le marketing, de ma mère qui fait des logos, qui a fait notre logo, de mon oncle qui a créé beaucoup d’entreprises et qui me suit jusqu’à aujourd’hui à me donner des conseils, etc. Après non, on a uniquement le réseau Entreprendre, ce qui est déjà énorme parce qu’il nous apporte, indépendamment d’une aide financière, il nous apporte aussi un suivi pendant deux ans. J’ai un tuteur attitré que j’appelle dès que j’ai un problème.

Ça c’est super d’avoir comme un mentor en fait.

Lou : Exactement, qui travaille lui dans la restauration et qui m’aide sur le développement, qui répond à mes questions, donc c’est vraiment très cool. Et indépendamment de ça aussi, le réseau Entreprendre, comme son nom l’indique, nous apporte un réseau et donc dans le réseau Entreprendre, il y a des comptables, des avocats, tout ce dont on peut rêver quand on commence une entreprise.

Donc c’est assez complet en termes de conseils. On peut dire que c’est un métier passion dans votre cas de figure.

Lou : Oui, c’est clairement… J’avais déjà il y a une quinzaine d’années voulu créer une marque de cookies, donc la boucle est un peu bouclée. Et sinon oui, moi j’adore le lien avec les gens, j’adore créer des liens, j’adore faire animer une boutique, j’aime partager et le cookie, ça réunit un peu tout ça. Je trouve que ça permet de cocher toutes ces cases.

Exactement, et de partager. Et puis on est sur vraiment un produit plaisir qui plaît vraiment au plus grand nombre. Je ne sais pas qui n’aime pas les cookies.

Lou : C’est vrai.

C’est moins segmentant qu’un éclair au chocolat, je trouve. Alors en termes d’organisation, parce que l’organisation est clé chez l’auto-entrepreneur, à quoi ressemble une semaine chez vous ?

Lou : Alors une semaine chez moi, ça ressemble… aucune semaine ne se ressemble. J’ai deux activités dans mon auto-entreprise. J’ai une activité donc des Cookies de l’espace que je suis amenée aujourd’hui à vouloir développer entièrement. Et en backup, je suis aussi barista, donc je travaille dans un café de spécialité à Paris qui s’appelle Terre de Café, qui est d’ailleurs aussi un de mes clients, même mon plus gros client. Donc j’ai deux activités. Je travaille dans ce café entre 15 et 40 heures par semaine et le reste du temps, je travaille pour les Cookies de l’espace. Donc je fais des cookies, je fais tout l’administratif, la compta, le démarchage, tout ça, tout ça.

Je vois et du coup, ça fluctue en fonction de vos prestations et des clients qui ont ou pas besoin de vous.

Lou : Exactement.

Donc il y a des semaines, si vous n’avez pas de commandes, vous n’allez que travailler au sein du café.

Lou : Exactement.

Ok, je vois. Donc assez épuisant, j’ai l’impression, mais palpitant. Et puis comme ça, vous continuez à être en lien avec les clients.

Lou : Exactement. Et puis ce qui est génial, c’est que chez Terre de Café, on vend mes cookies, donc j’ai le retour du client final qui a mangé le cookie. Et c’est ultra galvanisant. Il y a des jours où je me dis c’est trop dur, je suis trop fatiguée, je veux arrêter. Et en fait, quand je vois ces gens qui ont le sourire aux lèvres, je me dis pour rien au monde, j’arrêterai.

C’est super chouette, vous avez raison. Avoir la satisfaction client sous les yeux, c’est très, très encourageant. Hyper important pour rester forte et se booster. Vous aviez un associé jusqu’à aujourd’hui et bientôt vous allez piloter seule l’entreprise. Quel impact cela va avoir sur votre quotidien ?

Lou : Alors effectivement, j’ai commencé avec mon ami qui a décidé de prendre un chemin différent, donc qui va rester avec moi jusqu’au 1er janvier. Jusqu’à présent, c’était lui qui faisait essentiellement la production. Donc l’impact que ça va avoir sur moi, c’est que je vais reprendre la production en plus. L’idée, c’est que je voudrais me développer, donc je voudrais arrêter mes prestations en tant que barista et ne faire que ça, n’être que dédiée à l’entreprise Les Cookies de l’espace.

Exactement. Est-ce que vous allez faire la production vous-même ou vous allez essayer d’employer quelqu’un en renfort ?

Lou : Dans un premier temps, je vais faire la production moi-même. Aujourd’hui, je pense que je suis complètement capable de le faire. Je vais faire la production et le démarchage et le jour où j’aurai démarché assez pour pouvoir engager quelqu’un parce que je ne suis plus capable de suivre la production moi-même, j’engagerai quelqu’un à ce moment-là.

Ok, super. Est-ce que vous avez le temps de prospecter de nouveaux clients, entreprises, puisque vous faites principalement aujourd’hui du B2B ?

Lou : Oui, alors aujourd’hui, je suis encore un petit peu en train de faire de la dînette. Je suis encore en train de produire chez moi. Donc, l’idée, c’est que je ne veux pas trop me développer pour être bloquée et ne pas pouvoir répondre aux offres. Donc, c’est pour ça que j’ai pris un laboratoire extérieur que je vais récupérer le mi-décembre. Et à partir de ce moment-là, je vais effectivement prospecter et acquérir de nouveaux clients.

En termes d’espace, vous avez gagné de l’espace avec ce laboratoire et j’imagine que ça va être crucial aussi pour faire de plus grandes quantités. Est-ce que vous pouvez expliquer pourquoi aux auditeurs ?

Lou : Je vais avoir un espace de production qui sera plus adapté, qui sera plus grand. Je vais avoir un espace de stockage aussi qui va être beaucoup plus grand. Donc, je vais pouvoir stocker en amont et congeler cru.

Donc, c’est comme ça que c’est le meilleur. On congèle cru les cookies ?

Lou : Exactement. On les congèle crus et comme ça, on n’est pas obligé d’être sur un fil tendu, ce qui est mon cas aujourd’hui où je dois produire à la commande. Ça permet de prendre de l’avance et d’être plus efficace.

Super. En termes de produits, est-ce qu’au fil de l’eau, depuis un an, la carte a changé ? Comment vous avez élaboré vos recettes ? Il faut dire que les Cookies de l’espace sont vraiment très bons. On est sur des produits qualitatifs et originaux aussi. Comment vous avez fait pour élaborer tout ça et comment vous intégrez des nouveautés au fil de l’eau ?

Lou : Au tout départ, on a élaboré nos recettes un peu tous les deux. On a aussi fait évoluer grâce à nos clients qui nous ont demandé d’avoir des choses nouvelles. Donc, on a réfléchi, on a regardé ce qui se faisait un peu, on a fait des tests, on a fait beaucoup de tests. J’avais des envies, par exemple, très particulières où je voulais avoir quelque chose avec de la framboise pour l’été. Et donc, on a fait des centaines de tests qui n’ont pas marché.

Et ce n’est pas grave, on recommence et on recommence. Et on a mangé du cookie par kilo. Mais on a finalement réussi à trouver quelque chose qui nous convenait. Et c’est comme ça, on fait des tests en fonction des saisons, en fonction de nos envies, en fonction de…

Et puis des fois, des festivités aussi. J’imagine Noël, vous allez proposer des sablés pour Noël.

Lou : Exactement.

À chaque fois, il y a des thématiques ponctuelles qui peuvent influencer aussi votre carte, comme Halloween ou Pâques, etc. Est-ce que les cookies salés, ça fait partie de vos projets ?

Lou : Absolument. J’attends justement, encore une fois, d’avoir mon laboratoire pour avoir vraiment tout le matériel dont je vais avoir besoin. Mais effectivement, le cookie salé fait partie de mes thématiques numéro un. Ça va toucher une autre cible. Donc, on ne va pas aller dans les coffee shops, mais plutôt dans les caves à vin. Et donc, ça permet de faire grossir notre client potentiel. Et puis, c’est nouveau. Ça n’existe pas. C’est vrai qu’il y en a très peu. J’ai déjà réfléchi à pas mal de recettes. J’ai un ami qui est chef, qui est hyper excité à l’idée de m’aider aussi. Donc, on va faire ça en binôme, je pense.

C’est très enthousiasmant. Quels sont les avantages et les contraintes d’être sur une carte monoproduit ?

Lou : L’avantage, c’est qu’a priori, si on fait un seul produit, on le fait bien. Donc, je pense que pour le client final, c’est une valeur ajoutée. L’inconvénient, c’est qu’il y a certaines personnes qui n’aiment pas ça et qu’on n’arrivera jamais à convaincre parce qu’ils ne veulent pas goûter. Et bon, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ce n’est pas très grave. Mais tant qu’on fait des choses bien, je pense qu’on arrivera toujours à avoir du succès.

Et les muffins, du coup, c’était passager ce que j’ai vu sur Instagram ou vous allez en refaire ?

Lou : On nous a demandé plusieurs fois, en fait, de diversifier, de faire d’autres choses. Et je n’ai pas très envie. En fait, je trouve que le monoproduit, c’est vendeur, moi ça me plaît de faire du cookies. Là, j’avais une demande spéciale de quelqu’un qui m’est très chère, donc j’ai fait une petite entorse. Mais a priori, je n’en fais que du cookies.

Ok, parfait. Alors, en termes de finances, est-ce que vous avez contracté un prêt avant de vous lancer ou vous étiez sur vos ressources personnelles ?

Lou : On était sur nos ressources personnelles pour l’instant parce qu’on n’avait pas un besoin très fort pour démarrer. On a acheté du matériel, mais en autofinancement. Et aujourd’hui, je vais devoir contracter un petit prêt pour acheter plus de matériel et pour pouvoir avoir un peu de réseau d’avance après la prise de mon laboratoire. Et l’idée finale, c’est d’ouvrir une boutique. En fait, c’était mon idée déjà depuis un an. Ça fait un an que je cherche une boutique et que je n’ai malheureusement pas trouvé chaussure à mon pied.

C’est pourquoi vous avez finalement décidé d’avoir un laboratoire externe. Mais la boutique reste votre projet à très court terme. Donc, vous allez devoir contracter un prêt bancaire.

Lou : Oui, exactement.

Ça paraît logique. Vous n’allez pas aller dans des services de livraison via des plateformes pour du B2C ?

Lou : Le jour où j’aurai la boutique éventuellement, mais pas aujourd’hui.

Très bien. Alors, la grille tarifaire, je sais que c’est un exercice qui n’est pas simple pour les entrepreneurs qui vendent des produits. Sur vos tarifs, est-ce que ça a été un exercice difficile pour vous ou pas forcément ?

Lou : Pas vraiment, parce qu’en fait, j’ai calculé combien ça me coûtait, et puis je fais un fois deux, un fois deux, trois sur certains produits. De toute façon, j’ai un produit qui coûte pas très cher, et comme les gens doivent faire leur marge après, je pouvais de toute façon pas… Enfin, j’avais une fourchette de prix qui était pas énorme, donc…

D’accord, ok, mais c’est bon à savoir. Alors, en termes de communication, vous êtes sur Instagram, est-ce qu’il y a d’autres moyens que vous avez utilisés pour vous faire connaître ?

Lou : Non, j’ai que Instagram. La communication, c’est un gros, gros point noir… Je ne suis pas très forte en réseaux sociaux, je ne suis pas très forte en communication…

Mais c’est dur de toute façon de devoir tout faire. Et de se former sur tout également.

Lou : Exactement. Ce qui est marrant dans l’entrepreneuriat, c’est qu’on apprend tous les métiers, et qu’on se rend compte qu’on n’est pas fort dans tout, et qu’il faut apprendre et arriver à être meilleur. Et voilà, donc la communication, ça fait pas partie des domaines dans lesquels j’excelle, mais…

Après, les recommandations et le bouche à oreille, c’est des choses qui marchent beaucoup dans l’alimentaire.

Lou : Exactement. Donc, c’est aussi pas mal de pouvoir se reposer dessus. Et puis, pour mes clients business, je fais beaucoup de démarchages porte-à-porte, je tape à la porte, j’apporte des cookies, on les mange ensemble, on rigole bien, et puis après, j’y retourne, et c’est aussi comme ça que ça marche.

Bon bah, c’est super. Justement, quels conseils vous donneriez aux porteurs de projet avant qu’ils se lancent ? Peut-être des difficultés que vous avez eues, que vous auriez évitées si vous aviez su certaines choses ?

Lou : Le premier conseil que je donnerais, c’est de faire ça par amour et non pas parce qu’on a envie de gagner beaucoup d’argent ou qu’on a envie d’être son propre patron sans vraiment savoir vers quoi on va. Je pense qu’il faut être animé. Parce que c’est très facile de baisser les bras et d’arrêter, et que si on n’est pas poussé par quelque chose qui est vraiment important pour nous, ça peut difficilement tenir sur du très long terme. Après, je pense qu’il faut bien s’entourer, connaître son produit et son marché.

Et ne pas rester seul, également. Là, vous avez grâce au réseau Entreprendre, vous ne vous sentez pas seule.

Lou : Exactement. Et même sans le réseau Entreprendre, il faut être entouré de gens qui peuvent confronter vos idées, qui peuvent vous aider à aller plus loin. Et c’est vrai que tout seul, c’est vraiment très compliqué, je pense.

Est-ce que vous avez trouvé un équilibre entre vos deux activités d’auto-entrepreneur ?

Lou : Encore, c’est difficile. Oui. Aujourd’hui, je travaille énormément, alors j’aime beaucoup ça, donc ce n’est pas encore un problème, mais l’idée va être vraiment de me concentrer sur les Cookies de l’espace et de mener cette partie-là de mon entreprise beaucoup plus loin.

Disons que ça a pu, pendant un an, vous permettre de tester votre activité. Donc, c’est quand même une recommandation intéressante.

Lou : Oui. Ça m’a permis de tester, de ne pas stresser, de ne pas être incapable de payer mon loyer. Ça m’a permis aussi, encore une fois, de voir le regard du client final. Donc, ça m’a permis d’être vraiment sûre que j’allais dans la bonne direction, et ça m’a aidé à vivre aussi financièrement jusqu’à présent.

Est-ce que vous avez une ou deux anecdotes à nous partager de clients satisfaits, de moments partagés ?

Lou : Ce qui est vraiment génial, c’est que comme je travaille dans un café qui les vend, j’avoue que j’ai des gens qui se régalent, j’en vois assez régulièrement. Et à chaque fois, c’est le 14 juillet, je fais des feux d’artifice, je suis trop contente. Alors, une anecdote, c’est plutôt un souvenir. C’est en réalité le tout, tout, tout début de cette histoire où, en plein confinement, on avait notre vélo, et les gens venaient nous voir en nous disant qu’on était leur seul lien social, qu’ils nous remerciaient d’être là. Et c’est la genèse de cette entreprise, et c’est ça que je veux créer. Je veux créer du bonheur chez les gens, je veux créer un lien.

C’est ce qui vous porte finalement. C’est au-delà de vendre des produits que vous aimez, c’est aussi de créer du lien derrière. Et ça, vous avez compris que c’était attendu par les riverains, par les citadins, que vous aviez vraiment un rôle à jouer pendant cette période-là, et que forcément, vous aurez toujours une place dans cette vie de quartier.

Lou : Ouais, exactement. Et encore une fois, c’était tellement galvanisant, et c’était dur, parce que c’était en plein hiver, que c’était très tôt le matin, et à chaque fois que je sortais de là, j’avais les yeux humides, parce que je me disais que j’avais partagé avec des gens des moments uniques.

Dans quel quartier vous faisiez ça pendant ces confinements-là, hiver 2021 ?

Lou : On était dans le Sentier.

OK. Voilà. Alors, on va vous laisser, chers auditeurs, car nous avons de délicieux cookies à déguster, qui sont vraiment magnifiques. Merci infiniment, Lou, pour ce témoignage, et puis à très bientôt.

Lou : Merci.

On peut vous retrouver sur Instagram ? Peut-être qu’on peut donner le nom de votre Insta ?

Lou : Ça s’appelle Les Cookies de l’Espace, tout simplement.

À retrouver très bientôt, et à suivre. Merci encore.

Lou : Merci beaucoup.

Au revoir.

Lou : Au revoir.

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