☀️ Dans cet épisode, nous partons à la rencontre de Ben, fondateur de @DucksAndDocks - Bandes Dessinées. Il partage son parcours entrepreneurial, sa passion pour l’univers de la bande dessinée, et livre des conseils précieux pour ceux qui souhaitent se lancer dans cette aventure. 🌟 🎨 Tu découvriras également comment il a développé son activité, ses motivations à entreprendre, et pourquoi il a choisi de s’implanter à Saint-Ouen. Un échange riche en enseignements pour les passionnés et futurs entrepreneurs !
Bienvenue à tous ceux qui sont curieux de découvrir des récits inspirants d’hommes et de femmes entrepreneurs. Vous êtes sur notre chaîne Microco.com, dans notre podcast « À vous le micro-commerce ». Chaque mois, on s’entretient avec un entrepreneur pour découvrir son parcours et les coulisses de son activité.
Aujourd’hui, partons à la rencontre de Ben, qui a lancé une librairie entièrement dédiée à la bande dessinée. Nous allons découvrir son parcours entrepreneurial, comment s’articule son quotidien et également ses conseils pour les entrepreneurs.
Bienvenue Ben ! Pour commencer, est-ce que tu pourrais te présenter, nous dire qui tu es, d’où tu viens, et ensuite nous parler un peu de Duck&Ducks ?
D’accord. Alors moi, je suis Benjamin Césarie, mais je préfère qu’on m’appelle Ben. Je viens de Lyon. Pour parler un peu de mon parcours, j’ai commencé comme journaliste de jeux vidéo, notamment à la télévision sur GameOne, puis sur des sites internet comme jvn.com.
Par la suite, je suis revenu chez GameOne, dans leur filiale Shiji One, où j’ai été rédacteur en chef d’une émission quotidienne sur la culture japonaise pendant six ans. On y parlait de mangas, d’histoire, de musique, de pop culture. C’était une expérience incroyable.
Après la fin de l’émission, je suis devenu intermittent du spectacle. J’ai réalisé des documentaires, travaillé pour des médias comme Brut ou Blast, avant de devenir libraire, après 15 ans dans le journalisme.
Quel a été le déclic pour te lancer dans cette voie-là ?
Je suis passionné de bande dessinée depuis toujours. J’ai grandi avec Gaston Lagaffe et découvert les mangas avec Akira dans les années 90. J’ai toujours été proche des libraires, qui sont devenus des amis.
Quand je suis arrivé à Saint-Ouen, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de librairie spécialisée BD pour une ville aussi grande. Ça m’a semblé fou.
En voyant le potentiel du quartier des Docks, l’idée a mûri. Je me suis projeté dans 20 ans, et je me voyais très bien tenir une librairie, heureux. C’est ce qui m’a poussé à me lancer.
Est-ce que tu as été accompagné dans cette aventure ? Un soutien financier ou un accompagnement spécifique ?
Oui, plusieurs soutiens ont été décisifs.
D’abord, ma femme : un appui moral fondamental. Ensuite, un ami libraire m’a formé et guidé.
J’ai aussi été accompagné par La Miel du 93 pour le montage du projet et par Plaine Commune, qui m’a octroyé un prêt de 30 000 euros.
Pour le financement bancaire, après des démarches décevantes auprès de banques comme la Société Générale, la Banque Populaire a cru au projet et m’a soutenu avec un très bon prêt.
Sans oublier l’appui d’autres commerçants des Docks, notamment Océane de chez René, et Joyce de la Bouclerie. Leur entraide a beaucoup compté.
Et justement, par rapport au numérique, le vois-tu comme une menace pour ta librairie ?
Pas du tout. La bande dessinée, c’est un objet qu’on aime tenir entre ses mains.
Le numérique en BD reste marginal et ne remplacera pas l’expérience papier, même avec l’essor des webtoons.
D’ailleurs, beaucoup de webtoons sont adaptés en papier et cartonnent.
Tu es donc très attaché à ton ancrage local à Saint-Ouen. Pourquoi avoir choisi ce lieu plutôt qu’un autre ?
Saint-Ouen, c’était une évidence.
J’habite à cinq minutes de la boutique. C’est une ville dynamique, diversifiée, en plein développement.
Avant de m’installer, j’ai pris le temps de rencontrer les commerçants du coin. Il existe une vraie solidarité entre nous.
Est-ce que tu organises aussi des événements dans ta librairie ?
Oui, très vite après l’ouverture, j’ai organisé des dédicaces.
La première, c’était avec Samuel Vembre pour son album Naissance.
Depuis, j’essaie de faire venir régulièrement des auteurs, et j’aimerais développer des projets avec les écoles, comme créer des podiums de lecteurs.
À terme, j’aimerais aussi créer un festival de bande dessinée à Saint-Ouen.
Comment choisis-tu les BD présentes dans ta boutique ?
Au début, je me suis appuyé sur les conseils d’amis libraires et sur mes goûts personnels.
Avec l’expérience, je m’adapte au public local.
On fonctionne aussi avec des représentants qui nous proposent des nouveautés.
Et avec Zoé, qui m’a rejoint à plein temps, on se partage les lectures pour mieux conseiller les clients.
As-tu des conseils pour ceux qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat, notamment dans le domaine du livre ?
Oui, plusieurs !
Pour conclure, où peut-on te retrouver ?
À la librairie Duck&Ducks, 34 Cour la Vendière à Saint-Ouen, à côté de la ligne 14.
Sur Instagram : @duckandducks.bd
Sur Facebook également, et sur le réseau de libraires indépendants Canal BD.
Merci beaucoup Ben pour ce super échange ! Ton témoignage va certainement inspirer de nombreux entrepreneurs. À très bientôt !
Merci beaucoup, à bientôt !
0 Commentaires