Dans cet épisode on part à la rencontre d' Anne-Cécile, co-fondatrice de @danika_naturel.Elle partage son parcours d'entrepreneure, ses motivations à se lancer et pourquoi elle a choisi de s'associer dans ce projet. 🌱 Tu découvriras aussi comment elle a réussi sa levée de fonds et pourquoi Danika a décidé de s’orienter vers le BtoB. Un échange riche en enseignements pour tout entrepreneur en quête d’inspiration !
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Bienvenue à tous ceux qui sont curieux de découvrir des récits inspirants d'hommes et de femmes entrepreneurs. Ici, vous êtes sur notre chaîne microco.com, dans notre podcast “À vous le micro commerce”. Chaque mois, on s'entretient avec un entrepreneur pour découvrir son parcours et l'équilibre de son activité.
Ses fiertés, ses ambitions, en bref, son quotidien d'entrepreneur. Aujourd'hui, partons à la rencontre d'Anne-Cécile qui s'est associée pour créer Danika, une entreprise de produits ménagers, naturels et sans plastique. Découvrons ensemble son histoire du moment où elle a décidé de s'associer, en passant par la levée de fond pour terminer par l'orientation en BtoB.
Je m'appelle Anne-Cécile, j'ai 31 ans. Aujourd'hui, je suis sur Paris et je suis entrepreneur depuis trois ans et demi maintenant. Chez Danika, on va parler juste après, j'ai mis mon parcours, j'ai fait l'école de commerce après en CDI, plutôt côté commercial et finance aussi en sales. Et puis ensuite, ça m'a amené à Danika, ma première entreprise et la dernière.
Alors moi, j'ai tout mon parcours, de toute façon, ça a été pour être entrepreneur. Je suis sûre de l'école de commerce option entrepreneuriat aujourd'hui. Toutes les réseaux, peut-être ma famille aussi, quand j'ai vu comment ça se passait. Peut-être que le déclic, ça a été le salariat, on va dire.
À ce disant, l'idée, ce serait peut-être d'ouvrir quelque chose à soi, de développer un peu une idée. Et en fait, l'idée est arrivée assez facilement parce que je cherchais à monter ma boîte. Et en fait, je suis tombée sur les échos, les écho-entrepreneurs exactement, qui citent en fait, premières petites annonces de gens qui cherchent à s'associer. Et en fait, c'est comme ça que j'ai trouvé mon associé qui s'appelle Romain et qui cherchait tout simplement une deuxième personne pour développer cette boîte qu'il avait entrepris depuis quasiment un an.
Je pourrais en parler des heures. C'est une marque à la base, une marque Bitsy. On s'adresse à toutes les personnes qui recherchent des produits ménagers et de la lessive qui vont être beaucoup plus naturels. Et nous, on va aller même un peu plus loin. On a certifié nos produits en étant hypoallergéniques, vraiment pour s'adapter à toutes les peaux, les peaux sensibles des bébés, celles qui ont de l'eczéma également. Et on a une marque également BtoB qu'on développe là depuis très récemment. On pivote complètement en BtoB, en plus de la marque tout de suite, toujours. Parce qu'en fait, on a un bon produit et on est capable finalement de servir ce produit pour d'autres marques, en le personnalisant, en répondant à des demandes, que ce soit public ou privé, quand on est une marque, quand on est une école, quand on a besoin de produits ménagers, on va faire nos produits, mais pour eux quoi.
On est arrivé sur le marché en plus du côté hyper efficace et hyper naturel. Ça, c'était le critère de moment parce que c'est ce qui est recherché par les clients. Donc ça, c'est sûr, on l'a et en plus, on a été un peu plus loin et on a cherché à être complètement sans plastique. Et aujourd'hui, on est, je peux le dire, la seule marque qui est complètement sans plastique, c'est-à-dire qu'on a un flacon en verre. Donc ça, que l'on recharge et on l'achète qu'une fois ou alors même, on a chez soi déjà un flacon et on va le recharger avec une recharge qui va être en papier.
Mais nous on va vraiment encore plus loin en étant complètement tous en plastique. On va dire qu'on va être un peu plus moins que le côté national et efficace.
Oui, complètement. Quand on part de zéro, en B2C en tout cas, il faut soit être innovant et ça c'est soit avoir d'autres critères, mais effectivement nous c'est le choix qu'on a fait, c'est d'avoir ce petit truc en plus qui font que ben vous n'êtes peut-être pas créé de Greta Thunberg, mais quand même oui, une intention. Un peu une consommation du quotidien, qu'est-ce qui existe sur le marché ? Et en fait, on s'est dit que le côté rechargeable, ça prend deux secondes et en plus, ça enlève complètement le plastique, donc un peu moins le plastique. Et c'est comme ça qu'on a commencé à développer.
C'est le présent et l'avenir, on en est certain. À partir du moment où on a les critères que les gens demandent, donc nous c'est en termes de lessive, ça va être l'efficacité, l'odeur et donc du coup le naturel qui va arriver et on apporte en plus le sans plastique. Et on est arrivé sur ce marché en se disant, enfin moi par exemple, j'étais choquée du secteur de la détergence, c'est juste hallucinant. La première chose que Romain m'a dit, mon associé. Ill m'a dit que les fabricants, ils n'ont pas l'obligation de mettre les ingrédients sur les étiquettes, de mettre la totalité des ingrédients.
C'est ça, c'est très cosmétique, oui absolument. Alors que le liquide vaisselle, par exemple on le met sur la peau et pourtant les fabricants ne sont pas du tout obligés. Donc vous imaginez la toxicité des produits, par exemple quand on n'est pas obligé. Et donc là on a essayé de mettre plus de transparence, plus de naturalité et de faire des produits qui, finalement, on n'a pas besoin de désinfecter au quotidien. Et on s'est dit que, si on mettait un peu plus de naturel, mais tout en étant efficace.
Il a mis une annonce sur les éco-entrepreneurs. Il cherchait un associé qui était complémentaire avec lui. Il venait de développer les produits pendant un an avec un laboratoire. Et donc, on va dire, de manière cachée. Avec la laborantine en France. Et là, ça y est, il vient de développer les produits et se dit, bon, va falloir avoir quelqu'un qui va plus sur la communication commerciale. C'est exactement ce que j'ai fait. Moi, je me suis dit, pourquoi pas s'associer avec lui ? Parce qu'il y a déjà tout le plus dur pour moi qui est fait. Puisque pour moi, le plus dur, c'était le produit, l'efficacité du produit. J'ai essayé les produits. Je me suis dit, il y a un truc, c'est bon. L'efficacité, c'est coché. On est arrivé avec 5 produits d'un coup. Il m'a dit tout le marché, comment c'était. Il m'a dit non, mais c'est pas possible.
Enfin, ça c'est une innovation qui commence à arriver. Je te propose de me développer et c'est parti pour un site internet. C'est parti pour des revendeurs. On est dans plus de 200 revendeurs aujourd'hui. Et puis l'idée, en plus, c'est d'en faire pour les autres. Donc, c'est d'avoir du Danika partout ou avoir potentiellement un produit, un produit, je sais pas, le site français. Quand ils cherchent ça, ils suivent. Et bien, ce sera du Danika derrière. Mais avec adapté évidemment à leurs objectifs, ça peut être un labo qui nous demande d'autres choses. C'est, voilà, en RC., finalement, on se développe de plus en plus en BtoB aussi. Donc, c'est comme ça.” “C'est aujourd'hui et ça fait trois ans maintenant qu'on s'est associés ensemble.
C'est simple, c'est tout en fois deux. Deux fois plus d'enthousiasme, deux fois plus envie d'aller se lever. Moi, j'étais freelance avant, donc je vois un petit peu la différence, même si c'est pas pareil. Deux fois plus de fond, on sait. Deux fois plus long. Dans la durée, c'est beaucoup plus pérenne une entreprise avec deux associés plutôt qu'avec un. On a tout simplement deux fois plus de temps pour développer aussi l'entreprise. Et je dirais juste, fois deux pour tout. Et en plus, on est complémentaires. Lui, c'est des choses que je n'aime pas du tout faire. C'est la solution parfaite. À partir du moment où on a trouvé son associé qui est complémentaire, évidemment qu'on partage des sous, on partage des parts. Mais par contre, quand on fait deux fois plus de chiffre d'affaires, on peut se les partager s'il n'y a pas trop de problème.
Déjà, il est arrivé naturellement, c'est des marques qui sont venues à nous en nous disant j'ai pas le temps, je connais rien dans la détergence dans ce secteur et je veux développer. La preneur, c'est une marque textile qui était dans la soie. Elle nous a dit moi je veux développer ma marque, est-ce que vous connaissez les labos ? “C'est venu naturellement en disant nous on produit notre formulation, nos produits, on sait que c'est efficace, est-ce que tu veux la même, tu veux l'essayer ou pas ? Après, on s'arrange, on trouve un arrangement de toute façon pour te donner notre réseau. Parce qu'après, il y a besoin de la réglementation, de la détergence, il y a besoin du packaging, il y a besoin de tout ça. En fait, on s'est dit ça nous a quand même pris du temps. Et s'il y avait d'autres marques qui cherchaient, et c'est arrivé comme ça, et les marques ont racheté nos produits. Et on s'est dit qu'il y a peut-être quelque chose à faire, donc c'est arrivé assez naturellement. Les défis en BtoB finalement, ils se sont fait assez facilement parce que des missions comme ça, quand elles arrivent toutes seules et que tu as déjà ton produit et qu'il y a juste à adapter un petit peu en fonction de la demande, c'est tout bénéfique. Mais parce qu'on y a passé du temps aussi et qu'on s'est dit OK, il y a peut-être une opportunité. Donc finalement, aujourd'hui, on ouvre Danika Pro, qui est uniquement dédiée aux professionnels, que ce soit pour les marchés publics. Une école, par exemple, a besoin de produits d'entretien, donc on va répondre aux appels pour les labos. Ou alors du privé, quand on a envie de développer. Ou de se faire livrer, par exemple, ses tablettes vaisselle. On fait des tablettes vaisselle aussi. Et puis en plus, on va rajouter Decathlon, ENGIE, si tu veux, sur ton produit.
En parallèle, c'est gros développement. Oui, c'est un gros développement. On va passer, on a tout automatisé pour que ça nous prenne, on va dire, 10 % de notre temps. Très bien.” “Donc, tous les contenus, c'est ça où c'est important. Finalement, on s'est rendu compte qu'on peut externaliser certaines choses, on peut automatiser certaines choses. Et aujourd'hui, on a notre baisse de clients qui rachètent aussi tous les deux mois, qui sont livrés tous les deux mois à leur lessive. Donc, en fait, tout roule. Après, si on voudrait, il faudrait de temps en temps mettre un peu d'argent pour se faire à nouveau rendre visible. Mais si à partir du moment où le site est bon et qu'il y a de la régularité automatiquement, et bien, let's go !
Ouais, mon conseil, c'est de commencer par le BtoC pour arriver sur le BtoB, plutôt que l'inverse. Parce qu'aujourd'hui, on a la légitimité en termes de marché. On a un produit qui est sorti, qui se vend. “Et derrière, on a facilement des marques qui nous disent, je veux la même chose. Et en plus, on a eu avant une marque liquide, on a une marque solide, on est capable de faire pas mal de choses. Donc, j'irais dans ce sens-là. Et là, du coup, ça se fait naturellement.
Alors, c'est une entreprise comme une autre. Je pense de toute façon qu'on soit associé ou pas. Et les défis, on les anticipe pas forcément. Je devais donner un conseil. D'ailleurs, c'est plutôt sur le côté lever de fond, ce genre de choses, s'anticiper. Et même dès qu'on en fait une, d'anticiper la deuxième, ce genre de choses. Parce qu'après, on est beaucoup plus à l'aise et on anticipe de notre prévisionnel par rapport à ça. Mais en fait, des défis, il y en a tout le temps. Ce soit des fonds, des produits, et surtout quand on les fait pour les autres. Mais au final, de s'associer, moi j'ai eu la chance d'avoir un Romain qui est au top. Il va m'écouter du coup et en retour, je suis au top aussi. Mais non, à partir du moment, encore une fois, où tu as trouvé ta complémentarité dans ton associé. Nous, on ne se connaissait pas et ça fait trois ans aujourd'hui qu'on est meilleure pote. C'est ça qui va faire que ça va durer. Mais en même temps, on est aussi très pro.
En fait, il y a notre premier investisseur qui est un industriel qui est situé à Grasse, qui est leader mondial dans les produits naturels. Et donc, il y avait un intérêt, évidemment, lui, de nous dire mais alors, dans la détergence, j'ai mes propres clients. Mais qu'est-ce que vous, vous faites ? Et quel type d'innovation arrive sur le marché ? Et donc, nous aussi, en retour, c'est un accompagnement avec des mentors, des entrepreneurs qui nous suivent et également un accompagnement financier. Et donc, ils sont arriver dans le capital où, effectivement, au début, c'est quelque chose d'ailleurs que les entrepreneurs, moi, je ne m'attendais pas parce que ça prend autant de temps d'aller à l'actif.
C'est au minimum 6 mois. Et en fait, on va chercher des fonds, soit en régional, en public, avec des aides. Ça, ça met un peu moins de temps parce que c'est sous dossier. Ça arrive comme ça, ou soit c'est en privé et là, ça met un peu plus de temps, même s'il y a le chiffre qui suit, l'innovation qui se fait. Des fois, ce n'est pas le moment. Si j'avais un conseil, c'est en privé. Quand on cherche des billets, par exemple, des business angels, ce serait d'avoir un lover, ca aide beaucoup. Tout de suite, derrière, on a une présentation, on va lui transmettre. Et lui, il va chercher un peu les contacts. Et à partir du moment où il est dans ton secteur, c'est là où c'est plus facile.
“En terme d'accompagnement, il y a une chose que je... enfin, tout le monde devrait le faire en tant qu'entrepreneur, c'est les groupes WhatsApp entre entrepreneurs. On pose la question et en deux secondes, on a des réponses. Il y a des groupes WhatsApp qui existent comme ça sur le bouchon à oreille. Ça, c'est top. C'est gratuit et je trouve ça top. Parce qu'on a tous le même problème à partir du moment où on est tous à peu près entre 3 et 50 boîtes du retail. Tout de suite, on a les mêmes problèmes, c'est sûr. Donc ça, c'est gratuit. Il y a pas mal sur Internet, on en trouve plein, des réseautage, des choses. Et nous, on avait la chance d'être lauréat réseau entreprendre. Ah, super ! Donc ça nous a apporté également beaucoup de réseaux. Et vous changez. Donc ça, c'est incroyable d'avoir du réseau. C'est crucial pour avancer beaucoup plus vite.
“Aujourd'hui, on ne l'est plus parce qu'il y a un accompagnement sur une certaine durée. Mais en fait, on l'est toujours parce que suffit qu'il y ait un besoin. S'il n'y a pas d'entrepreneurs, on a gardé contact.
Il y a des revendeurs qui vendent nos produits aujourd'hui. Enfin, il y a des gens qui cherchent vraiment à comprendre. Et puis, à tout moment, il y a des fois, c'est surtout en termes de réseau, dans le sens où tu cherches un partenaire et en fait, en deux secondes, tu as le meilleur que les autres ont déjà testé. Tu cherches la même chose, c'est-à-dire pas trop cher et efficace.
Oui, il y a chouette l'ordre de groupe, des groupes de femmes, des groupes des colos, des groupes de juste d'entreprises qui viennent d'arriver, des groupes de freelance. Il y a tous les groupes possibles, en tout cas sur Paris. Donc, si on veut faire des apéros tous les jours, on peut le faire.
J'adore le ménage.
J'adore faire le ménage chez moi.
Oui, quand tu arrives sur un secteur, que ce soit la cosmétique, l'alimentaire ou la détergence, tu veux le produit parfait, déjà. Pour tes clients, c'est toujours une balance. C'est toujours d'arriver à avoir la balance entre il faut avancer, mais en même temps, tu veux ce que tes clients demandent, est-ce que c'est ça qui va fonctionner ? Tu veux un site parfait, mais en fait, non, tu pourrais y passer des jours et des jours sur toi. C'est toujours une balance, je trouve. Il m'a convaincue parce que lui, il connaissait davantage le secteur que moi. Et en fait, moi, j'étais plus la cliente. Et je me suis dit, est-ce que je l'achèterais ? Est-ce qu'il y a un intérêt en tant que consommatrice ? Et je lui ai dit oui. Donc après avoir testé les produits, en fait, c'est ceci. C'est un peu de marketing.
Tout à l'heure, tu posais la question, la différence entre le B2C et B2B. En fait, c'est la même chose, je dirais, en plus simple. Le B2B, pourquoi ? Parce que tu as moins de marketing, tu as besoin de moins de fonds. Tu as un marché qui est plus fiable, qui est plus stable. Donc, on va dire que B2B est beaucoup plus simple.
Il faut arriver jusque-là. Le B2C a permis d'arriver jusque-là. Mais effectivement, ce secteur de la détergence est complexe d'extérieur, on va dire. Plein de chose qui arrive avec le sur-plastique, il y a plein de choses à faire. Donc, voilà, on a une communauté qui grandit de plus en plus et qui s'intéresse aussi au ménage. Donc, parce que les avant/après sur TikTok, ça va réussir.
Oui, exactement. Nous, c'est important. Il y a plein de choses aussi qu'on pourrait développer. Mais en fait, par la lessive, par exemple, il y en a qui sont de la lessive sport, il y en a qui sont de la lessive vraiment spécifique pour contester le type de produits. Nous, on a décidé de faire une lessive qui est vraiment efficace pour tous les textiles, tous les produits, le blanc, le noir. Mais ça derrière, il y a aussi beaucoup de marketing dans les détergents. C'est des choix aussi. J'espère qu'on a fait le bon.
“Nous, on veut vraiment rester dans la détergente, les experts de la détergente. Nous du home care, c'est vraiment notre souhait. On ne veut pas du tout être dans la cosmétique.
D'accord.
On est hyper bon sur le détergent. Donc ça veut dire continuer de développer ces produits donc sous la marque Danika parce que parce que les produits sont efficaces. On sait avec les avis qu'on a, donc on continue là-dessus.
Et puis, de plus en plus d'autres marques, d'autres sociétés nous demandent de leur envoyer régulièrement les produits. Donc on fait la même chose, on continue et on continue. Et s'il y a besoin d'aider des marques, s'il y a besoin de bien on est là tout simplement.
Les locaux sont top. Les gens tout autour, vous voyez pas mais ils sont top.
Danika. Le Danika Pro. Le Danika, on va dire perso, si on veut se faire livrer des flacons comme des recharges. Des tablettes ou des accessoires de cuisine . danika-naturel.fr.
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