Laken Lima
Naturopathie et coach santé et bien-être
N°29 : LAKEN LIMA, conseillère en naturopathie

Dans cet épisode part à la rencontre de @LakenLima conseillère en Naturopathie et coach santé et bien-être ! 🌟 Dans cet épisode, Laken plonge dans une conversation enrichissante dans laquelle elle partage son parcours entrepreneurial inspirant et ses précieux conseils pour cultiver le bien-être naturellement. Découvre comment elle a surmonté les défis pour créer une entreprise dédiée à la naturopathie et au coaching santé.

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Bienvenue à tous ceux qui sont curieux de découvrir des récits inspirants d'hommes et de femmes entrepreneurs.  Ici,  vous êtes sur notre chaîne microco.com,  sur notre podcast “À vous le micro commerce”. Chaque mois,  on s'entretient avec un entrepreneur pour explorer son parcours et découvrir les coulisses de son activité.  Quelles sont ses ambitions ?  Les obstacles qu'il ou elle a rencontrés ?  Ses fiertés ?  En bref,  le quotidien de l'entrepreneur.  

Bonjour Eken

Bonjour Sally. 


Bienvenue à notre podcast. 

Merci pour l'invitation. 

Avec grand plaisir. 

Est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours, tes études, les métiers que t'as pu avoir précédemment ? 

Oui bien sûr. Alors moi j'ai fait une licence juriste-linguiste avec l'idée à l'époque de faire de la traduction pour les institutions internationales.

En tout cas c'était l'idée de l'époque. Finalement rien à voir. À la sortie de mes études, en fait j'ai pris un premier boulot d'assistante de direction et pendant une dizaine d'années c'est ce que j'ai fait. J'ai oscillé entre assistante de direction ou office manager, selon les sociétés par lesquelles je suis passée.

Et j'ai fait à la fois des grands groupes et des PME. 


D'accord, très bien. T'as pu voir un peu comment ça se passait dans les deux ? 

Oui, tout à fait. C'est un métier que j'ai beaucoup apprécié, qui n'est pas forcément bien connu, qui veut un peu tout dire et rien dire.

En fait office manager c'est un petit peu chef d'orchestre dans une société. Et en fonction des besoins de la structure, on va avoir différentes missions. Par exemple sur mon dernier poste, j'étais dans une PME où il y avait une centaine d'employés et je traitais à la fois des sujets de ressources humaines, de gestion des ressources humaines et à la fois par exemple des budgets.

Ok, t'avais un large spectre. 

Mais ça correspond bien à ma personnalité. Je suis quelqu'un de curieux, de nature, qui aime beaucoup apprendre. Et donc c'est une fonction que j'ai appréciée puisque sur chaque poste, j'ai pu apprendre, développer des compétences et surtout me frotter à la gestion d'entreprise finalement.

Voilà, qui n'est pas du luxe quand on décide par la suite de se mettre à son compte. 

Du coup, raconte-nous un peu, comme t'as vu un peu cette gestion d'entreprise, qu'est-ce qui t'a fait avoir le déclic ensuite pour te lancer dans la santé, le bien-être ?

Qu'est-ce qui s'est passé pour cette transition finalement ? 

Alors je pense qu'il y a déjà deux aspects. Il y a le fait de souhaiter se mettre à son compte et le fait de vouloir travailler dans un domaine qui est lié à la santé et au bien-être. Alors sur la question, du moins sur le sujet de se mettre à son compte, c'est quelque chose qui est là depuis très longtemps, mais qui n'était pas une envie finalement assumée parce que se mettre à son compte, c'est aussi beaucoup de responsabilité.

Et donc jusqu'en 2020, en fait, c'était pas quelque chose qui était envisageable, on va dire d'un point de vue psycho-émotionnel, toutes les responsabilités qui incombaient au fait de choisir de se mettre à son compte. Et puis en fait, avec le Covid, tout simplement, sur mon dernier poste, je me suis retrouvée...

Alors moi, je ne faisais pas partie des métiers dits inutiles puisque j'étais en lien en fait avec du coup la gestion du personnel. Et donc il y avait énormément de choses à régler, le chômage partiel, enfin beaucoup de choses à régler pendant cette période.

Donc moi, j'ai continué et j'ai vu un certain nombre de mes collègues du coup être mis au chômage partiel. Donc moi, je continue à travailler. La charge de travail était super importante et ça commençait à perdre un petit peu de sens en fait pour moi.

C'est à ce moment-là qu'on va dire le courage. Voilà, le courage est venu de se mettre, en tout cas de se lancer dans un projet, de se mettre à son compte. Maintenant, sur la thématique de la santé et du bien-être, parce que c'est vrai que je fais un espèce de grand écart.

Ce n'est pas quelque chose en fait de nouveau dans ma vie. Il se trouve que j'ai grandi dans une famille, du côté maternel en tout cas, où il y avait beaucoup de liens avec la médecine traditionnelle. Donc ma famille maternelle est originaire du Cap-Vert et donc j'ai grandi en partie avec ma grand-mère.

Et donc elle, c'était une grande habituée de la médecine douce. Donc elle me soignait à raison de cataplasmes, tisanes, de bains de pieds, enfin voilà. Donc c'était un petit peu l'ambiance quand j'étais plus jeune. Et donc c'est quelque chose qui est assez naturel en fait pour moi. Et au moment de me mettre à mon compte, ça a été une évidence qu'en fait ça devait être dans ce domaine-là. Après sur le format en tant que tel que ça devait prendre, il a fallu commencer à rechercher des formations, voir ce qui était possible de faire ou pas, parce que le domaine de la santé est un domaine particulier.

Et donc voilà, en faisant mes petites recherches, c'est là où je suis tombée sur le diplôme de naturopathe. 

Ok, très bien. On a un peu le fil conducteur de ce qui t'a amené à te lancer. Donc c'est chouette d'avoir un peu tous les éléments un peu mis bout à bout pour ton lancement.

Et du coup, est-ce que tu peux nous parler un peu des services que tu proposes? Comment ça s'articule? Et aussi quand t'as décidé de te lancer, tu t'es dit voilà, moi je vais proposer ça à qui? Quelle est ma cible? Comment as-tu un peu vu tout ça pour le démarrage?

Alors j'aimerais te dire que ça a été aussi évident sur le positionnement et sur la cible, mais pas du tout. En fait, en réalité, on tâtonne toujours au démarrage pour positionner son offre, savoir à qui on s'adresse. Je pense qu'il faut repartir peut-être de la définition de la naturopathie parce que beaucoup de gens ne connaissent pas ou alors associent ce métier peut-être à d'autres professions.

Et en fait, le naturopathe, c'est en quelque sorte le généraliste des médecines douces.

D'accord, ok. Un beau résumé. 

Tout comme, entre guillemets, on va voir son médecin traitant qui lui va coordonner un parcours de soins dans le cadre de la médecine conventionnelle.

Et bien, en fait, on s'adresse à un naturopathe et c'est lui qui va, un peu coordonner notre parcours bien-être avec des outils de médecine douce, de santé naturelle. La naturopathie vise essentiellement à favoriser la vitalité du corps et l'équilibre naturel.

Et pour ce faire, elle utilise un certain nombre de techniques de santé naturelle et ça peut aller des choses les plus connues comme la nutrition, parce qu'on peut vraiment obtenir de beaux résultats à travers l'alimentation. Et puis, on peut aller sur des choses un peu moins connues comme des techniques énergétiques, par exemple.

Si, bien évidemment, les personnes sont ouvertes sur ces sujets-là. Voilà un petit peu. Et puis, j'ai oublié de dire, j'ai une double casquette.

Ah, on n'a pas oublié la double casquette.

Tout à fait. Donc, je suis également coach spécialisé dans les sujets de santé et de bien-être. En fait, quand j'ai démarré ma formation en naturopathie, je me suis aperçue qu'on était d'excellents techniciens de santé naturelle, mais qui pouvaient manquer parfois la dimension psycho-émotionnelle et de comprendre, en fait, pourquoi les gens avaient du mal à se soigner, notamment.

Qu'est-ce qui les freinait? Et donc, c'est là où j'ai cherché un complément de formation et que je suis tombée sur cette formation qui était le coaching, mais appliqué pour des sujets de santé. Et dans ce cas-ci, le coaching, là, pour le coup, ça va être des gens qui sont plutôt à la recherche.

Ils cherchent à atteindre des objectifs. Ça peut être aussi bien des objectifs personnels que professionnels, mais toujours avec cet angle, finalement, de bien-être.

Et du coup, quel est le profil un peu type des personnes qui viennent te voir ?

Oui, alors, ça va te faire sourire, mais j'ai envie de te dire, contrairement à ce qu'on pense, c'est un peu monsieur et madame tout le monde. J'ai aussi bien, par exemple, en naturopathie, j'ai aussi bien des hommes que des femmes. J'ai 60% de femmes et 40% d'hommes, ce qui est plutôt miraculeux parce que généralement, dans tout ce qui est domaine bien-être, on a plus à faire à la gente féminine. Mais là, pour le coup, moi, c'est assez équilibré. On a jeunes, moins jeunes. Donc, le... Comment dire? Le plus petit client. Alors, je dis client parce qu'en fait, en France, je ne suis pas autorisée à dire, voilà, patient, comme c'est une profession qui n'est pas réglementée.

Mais du coup, le plus petit à un an et demi et le plus âgé à 95 ans. Donc, on a vraiment tout le monde qui vient et le point commun, c'est l'envie d'être bien dans son corps et dans ses baskets. En gros, c'est ça le point commun pour tout le monde. Après, il y a souvent des demandes plus spécifiques puisque on est toujours en présence de déséquilibre de santé.

Donc, on a le premier cas de figure, ça va être un déséquilibre qui est là depuis longtemps. On va dire chronique, voilà. Et à ce moment-là, les personnes sont à la recherche de nouvelles solutions. Ça fait un moment qu'elles sont dans un parcours de soins classique.

Elles en sont plus ou moins satisfaites ou en tout cas, il y a une dimension hygiène de vie sur laquelle elles doivent retravailler. Et à ce moment-là, elles pensent à nous. 

À une époque, dans le domaine de la santé naturelle, on avait des gens qui venaient par conviction. Donc, avec un profil un peu écolo, j'ai mon jardin, je veux me soigner. Et donc, aujourd'hui, on n'a plus du tout affaire à ces gens-là. En tout cas, moi, au cabinet, ce ne sont pas des gens que je rencontre. On a affaire à des gens surtout qui cherchent à aller mieux, si possible, avec des solutions naturelles, mais ce n'est pas forcément le prérequis. J'ai quelques personnes qui viennent avec cette dimension conviction. Mais finalement, c'est surtout des personnes qui souffrent et qui cherchent tout simplement un complément de soulagement par rapport à la médecine conventionnelle.

Et puis, on va avoir des personnes aussi qui sont plutôt sur des déséquilibres passagers. Ça va être le cas typique, quelqu'un qui a fait un burn-out, quelqu'un qui vient de faire une opération et qui cherche tout simplement à sortir de cette phase de transition un peu compliquée et de le faire, si possible, sans médicaments.

Voilà, c'est un peu les deux profils qu'on va avoir.

Quand ils arrivent, comment ça se passe ? Comment tu t'engages à la conversation ? 

Alors généralement, il y a un premier contact. Alors, soit j'ai été recommandée à ce moment-là, les gens prennent rendez-vous directement, mais ils ont aussi la possibilité de m'appeler pour vraiment comprendre de quoi il s'agit, parce que souvent, en fait, ils ne savent pas exactement ce que c'est la naturopathie.

C'est souvent associé ou à des diététiciens ou éventuellement à phytothérapeutes ou encore sophrologues. Donc, les gens sont souvent un peu perdus. Donc, je laisse la possibilité de m'appeler pour demander des informations et surtout s'assurer qu'ils sont au bon endroit.

Donc, il y a généralement un premier appel. Ensuite, il y a le remplissage d'un questionnaire. Très important, parce que même si on parle de médecine douce, les gens n'ont pas conscience, mais il y a énormément d'interactions et de contre-indications quand on a recours à des plantes médicinales.

Et donc, en fait, ce questionnaire vise surtout à évaluer s'il n'y a pas de risque d'interaction, ce genre de choses. Mais aussi, moi, je l'utilise comme une espèce de préparation mentale, parce que comme c'est un questionnaire qui est assez long, ça permet de mettre la personne en position de réfléchir un petit peu à ce qui se passe dans sa vie, depuis combien de temps ça se passe.

Il s'est passé quelque chose dans la tête. Ça a travaillé un peu.

Ils arrivent en consultation. J'ai déjà une image, en fait, de la situation. Et ce qui me permet aussi d'être, on va dire, plus concentrée sur la personne versus lui demander où vous habitez, combien de frères et sœurs vous avez. Donc, on essaye d'aller en consultation d'être vraiment plus focus sur la personne et éventuellement de prendre un complément d'informations. 

Mais en tout cas, au stade de la consultation, on a déjà ce questionnaire. Et pendant la consultation, là, ça se passe en plusieurs fois. Donc, je m'assure que la personne comprenne bien de quoi il s'agit. Le consentement, c'est quelque chose de très important pour moi.

Donc, on commence toujours par là, savoir si la personne a bien compris de quelle spécialité il s'agit, si elle est OK avec ce qui se passe. Lui expliquer comment la séance va se passer. La deuxième partie est consacrée à récupérer des informations complémentaires, parce que je n'ai pas tout, en fait, avec le questionnaire.

La troisième partie, je vais proposer des stratégies par rapport à ce que la personne m'a indiqué. Et on prend en compte pas seulement les aspects, on va dire, physiologiques, mais il y a en fait la configuration familiale, quels sont les moyens, les ressources financières de la personne, quelles sont ses envies.

Tout le monde n'a pas les mêmes envies. Moi, j'ai des ambitions pour les gens, mais peut-être qu'ils n'ont pas les mêmes. Et donc, je propose des stratégies et on s'assure qu'elles soient réalistes par rapport à la situation de la personne. Une fois qu'on a fait ça, la consultation se termine.

Et moi, sous trois jours, je renvoie un protocole de naturopathie, dans lequel, en fait, on va reprendre la stratégie sur laquelle on s'est mis d'accord. Et je vais expliciter les différents outils. C'est-à-dire que si on a décidé d'avoir recours à la nutrition et à un type de nutrition par rapport à tel type de problématique. Le cas classique, quelqu'un qui vient avec une problématique inflammatoire, il y a beaucoup de maladies qui, en tout cas, ont pour origine des inflammations. Et bien là, on, du coup, va appliquer une nutrition de type anti-inflammatoire. Donc là, je vais l'expliquer dans le protocole.

Si j'ai des plantes, je vais aussi les expliquer. Si je recommande certaines techniques, je ne sais pas, manuelles, réflexes, de l'acupuncture ou quoi que ce soit, je vais les mettre aussi. Et en fait, chaque protocole est individuel puisque chaque situation est différente.

Cinq personnes pourraient venir avec les mêmes symptômes et puis, finalement, repartiraient avec des protocoles différents parce que les origines ne sont pas les mêmes, les difficultés ne sont pas les mêmes. 

C’est ultra personnalisé. C'est ce qui fait aussi, et ça, j'imagine qu'on en parlera, qui fait que c'est un modèle économique qui n'est pas simple, en fait, parce qu'on prend beaucoup de temps, que ce soit le jour de la consultation, mais aussi pour la rédaction du protocole.

Et du coup, j'ai vu que dans ton offre, il y avait aussi la proposition de séjour bien-être. Est-ce que tu peux m'en dire un peu plus sur ça, sur cette offre-là ? 

Alors, les séjours, ça fait très longtemps que j'y pense. La première fois que j'ai évoqué les séjours, j'avais 19 ans.

Alors, c'était pas les séjours en tant que tels, mais je disais toujours, ah, j'aimerais beaucoup créer un genre de parenthèse où les gens pourraient venir, en fait, réfléchir à leur vie et se ressourcer. D'ailleurs, ce qui faisait un peu rire mes camarades, parce que quand on a 19 ans, c'est des idées un peu farfelues.

Mais en tout cas, c'était de ça qu'il s'agissait, sur le format exact, je ne savais pas. Est-ce que c'était un lieu ? Est-ce que c'était des séjours ? Je n'avais aucune idée à l'époque ? Et finalement, comme quoi, il n'y a jamais... En fait, c'est 1 plus 1 plus 1 plus 1, il n'y a jamais de hasard.

Et en fait, au moment de lancer, cette idée est revenue et je me suis dit pourquoi pas faire des séjours.

Alors les séjours s'appellent 100% déconnexion, 

C'est un très beau nom

voilà exactement, alors je vais être honnête avec vous, c'est pas moi qui ai trouvé le nom.

J'ai un ami qui m'a aidé sur le sujet parce que moi je suis un petit peu nulle en communication et donc en fait je lui décrivais ce que je voulais faire et c'est lui qui a eu l'idée, “ah oui mais en fait tu proposes de la déconnexion” et ça a fait titre et du coup quand j'en parle aux gens, ils comprennent tout de suite et donc l'idée c'est de les sortir de leur quotidien, de les emmener dans une destination à l'étranger, plutôt une destination de nature mais vraiment du coup de les couper avec leur quotidien et de leur offrir en fait une espèce de parenthèse où ils vont pouvoir réfléchir, alors déjà se reposer, voilà.

Déjà un, mais aussi être guidé pour mener une introspection, une réflexion sur les changements qu'ils doivent apporter à leur vie.

En deux semaines, parce que j'ai des formats une semaine et deux semaines, on ne peut pas révolutionner sa vie, parce que révolutionner sa vie ça passe par l'action.

Mais par contre ce qu'on peut faire, c'est-à-dire dans des conditions optimales, on peut conscientiser en fait des problèmes dans sa vie et prendre la décision de changer certaines choses, voire pour certains arriver déjà à visualiser un petit peu ce chemin du changement.

Mais au moins se reposer et être aidé pour réfléchir, je dis toujours pas avoir les réponses mais se poser les bonnes questions. C'est pas la même chose, c'est subtil mais il y a une différence. C'est bien, c'est bien ça.

Voilà, et donc les prochaines destinations, les Açores et le Cap Vert.

C'est chouette ! Et c'est toi qui organise tout, qui pilote tout ? 

Alors non, je m'associe en fait avec un tour opérateur. Il faut savoir qu'en France, le tourisme, parce que même si en fait il s'agit d'une retraite, il y a une dimension touristique, on part à l'étranger, il y a des vols, des hôtels.

En fait c'est un domaine qui est réglementé et donc pour pouvoir vendre ce type de séjour, il faut avoir une licence spécifique et s'il y a un problème avec les clients pendant le séjour, également une responsabilité civile professionnelle associée. Donc c'est pourquoi en fait pour ce type de séjour, il faut s'associer.

Après il faut dire aussi que j'ai été un petit peu, on va dire ambitieux, c'est que sur le marché actuellement, on a ou des retraites. Et donc à ce moment-là, on rejoint quelqu'un en France, dans un endroit. On s'occupe soi-même en fait de sa logistique et ce qu'on va faire, c'est qu'on va régler un accompagnement auprès du professionnel.

Ça peut être, je ne sais pas, un prof de pilates, un sophrologue, un psychologue. Et donc le psychologue, on va dire le professionnel ne fait régler que son accompagnement. Et moi pour le coup, je veux faire quelque chose de tout compris. Vraiment enlever la charge de l'organisation en fait aux clients.

Et aussi je m'appuie, je pars du principe que la destination est un outil supplémentaire pour aider la personne à faire de l'introspection. Donc c'est entre le séjour découverte, parce qu'on en profite quand même pour visiter un peu, et la retraite introspective.

En tout cas sur le marché, vous avez ou la retraite ou le séjour découverte. Et moi, j'ai décidé de faire les deux ensemble. Ce qui d'un point de vue logistique est un peu plus complexe, mais qui pour moi a du sens parce que le public qui vient est un public qui est souvent fatigué, épuisé et qui a besoin en fait qu'on s'occupe.

De lui et surtout qu'on les chouchoute. Qu'ils n'aient pas à devoir réfléchir le bus, le car, le taxi. Où est-ce qu'on va manger ? 

Qu'on soit vraiment focus sur leurs réflexions. Pas des parasites. 

L'idée c'est ça.

Ok, très bien. Et du coup, j'en reviens un peu à ton parcours entrepreneurial. Alors, plusieurs choses.

Quand tu t'es lancée, est-ce que tu t'es dit « je vais me faire accompagner, il y a des éléments… » Tu as eu ton parcours qui était assez polyvalent, mais est-ce que tu t'es dit « il y a peut-être des sphères que je maîtrise un peu moins, est-ce que je dois me faire accompagner ?” Donc, c'est la première phase. Et ensuite, est-ce que tu as rencontré des difficultés aussi lors de ce lancement-là ? 

Ok. Alors, sur la première question, c'est quelque chose que je fais assez naturellement, c'est un peu dans ma personnalité, mais j'ai fait une introspection, une analyse assez objective de ma situation vis-à-vis du coup de ce projet de reconversion et d'entreprenariat.

Et si j'étais très à l'aise sur les sujets, on va dire, plutôt de gestion, il y avait un sujet qui était un espèce de trou noir, un abysse, je ne sais même pas comment le qualifier, qui était le sujet de la communication.

D'accord.

Moi, je suis quelqu'un qui avait, comme je dis, le gros téléphone Nokia il n'y a encore pas si longtemps, mais je n'avais même pas WhatsApp, mes amis devaient encore m'envoyer des cartons d'invitations. Donc, parler des réseaux sociaux, de la communication, ce genre de choses, ça me semblait tellement un autre monde.

Il n'y a pas d'autre mot, mais j'avais conscience que c'était le gros point noir de mon projet. Et donc, j'ai décidé de me faire accompagner. J'ai eu la chance de résider dans le 93, mais aussi d'avoir choisi d'établir, du coup, mon activité dans le 93.

Et c'est un territoire qui est très dynamique du point de vue entrepreneuriat. Donc, il y a beaucoup de programmes pour aider les entrepreneurs. Et j'ai rejoint la MIEL, qui est une association d'entrepreneurs, je crois qu'on peut dire, financée par Pleine Commune, la communauté d'agglomération du 93.

Et donc, là, ce qui était bien, c'est qu'on pouvait choisir, en fait, en fonction de ses difficultés ou de ses lacunes, un parcours de formation.

Et donc, là, j'ai suivi leur parcours de formation sur le marketing digital. Voilà, ça m'a énormément aidée.

Ça, c'est certain. Puisque aujourd'hui, je publie quasiment quotidiennement sur les réseaux sociaux. Mais oui, je pense que c'est important d'être objectif, en fait, sur ses ressources. Ce qu'on sait bien faire et ce qu'on ne sait pas bien faire. Alors, sur ce qu'on ne sait pas bien faire, il faut aussi être capable de déterminer si c'est important ou pas.

Parce qu'il ne s'agit pas aussi d'aller travailler sur tous les sujets. Là, par contre, sur ce sujet de la communication, c'était obligatoire.

C'était important surtout que la profession, la naturopathie, en fait, je ne bénéficie pas de l'aura de la profession au sens où peu de gens connaissent ou connaissent mal. Donc, je savais que j'étais obligée de faire de la pédagogie et de communiquer sur le sujet. Donc, ça, c'est ce que je conseillerais à n'importe quel entrepreneur. C'est d'être en capacité de dire ça, ça fonctionne, ça, ça ne fonctionne pas. Et quand ça ne fonctionne pas, de pouvoir se faire aider par des gens, bien sûr, compétents, pas par la voisine, qui peut être très sympathique et nous soutenir dans notre projet, mais qui n'a pas forcément les compétences.

Ça, c'était le premier point. Et la deuxième question, c'était ? Si tu avais rencontré des difficultés au lancement ? 

Ah, mais Sally, c'est une question, ça !

Et quelles étaient-elles ? Bah, celles qui t'ont peut-être le plus marquée et que tu aurais aimé peut-être savoir avant.

Ouais. Alors, dans la liste des difficultés, moi, je fais la différence entre des difficultés, on va dire, personnelles, internes.

Et puis, du coup, des difficultés qui sont un peu liées à l'aspect professionnel.

Mais je fais la différence, mais en réalité, c'est lié, surtout si on est à son compte et qu'on travaille seul. Son état d'esprit va influencer. Donc, s'il y a des choses qui nous manquent en termes de, le mot est un peu galvaudé, mais de mindset, ça risque d'être compliqué parce qu'on peut nous mettre tous les outils à disposition si on n'est pas en capacité psychologique de les utiliser, c'est un peu compliqué.

Mais dans les plus grandes difficultés que j'ai rencontrées, alors c'est, par exemple, la mauvaise presse de mes deux professions. Donc, que ce soit la naturopathie ou que ce soit le coaching.

Donc, le coaching, en fait, on a quasiment tout le monde maintenant est coach. Donc, les gens, finalement, à la fin, on ne sait plus vraiment c'est quoi comme métier.

Donc, il y a ce côté un peu, voilà, mauvaise presse. Donc, après, c'est quelque chose qui se contourne, c'est-à-dire qu'en étant transparent, en faisant preuve de pédagogie, en mettant du temps pour expliquer des choses aux gens. Mais je dirais que, voilà, c'était, je ne partais pas avec un, avec une nouvelle profession qui avait le vent en poupe, on va dire.

Oui, c'est ça. Voilà. La naturopathie, pareil. C'est-à-dire que vous avez beaucoup de gens, quand on dit, voilà, naturopathes, vous avez beaucoup de préjugés qui viennent avec. Donc, je dirais que c'est la première difficulté et qu'il faut, du coup, être bien ancré dans ses convictions pour que quand, en fait, on reçoit, voilà, quand on reçoit des critiques ou quand il y a des débats qui soient lancés, qu'on soit à l'aise pour répondre.

Voilà. Donc, ça, c'est une des difficultés. Peut-être la deuxième aussi difficulté, c'est le travail du modèle économique. Parce que, en tout cas, dans le cas de la naturopathie, la consultation n'est pas un modèle économique rentable parce qu'on passe beaucoup de temps dans une consultation, sans compter ensuite la rédaction du protocole.

Donc, il a fallu, en fait, que vraiment, j'ouvre mon cerveau et que je réfléchisse de façon créative à des solutions pour que ça devienne un modèle économique rentable.

Donc, voilà, c'est les deux choses qui nous viennent en tête. Après, parce que je pense que c'est toujours bien aussi de parler des aspects, comment dire, plus personnels. Ensuite, se posent des questions d'un point de vue financier, parce que, moi, pour le coup, j'ai ma petite famille.

Donc, il y a un aspect aussi, est-ce qu'on va y arriver ? Et donc, il faut travailler sur sa confiance en soi. On pense toujours, en fait, aux aspects techniques d'un projet. Mais moi, je parle avant tout des aspects personnels. C'est-à-dire, est-ce que moi, je suis en bonne santé ?

Est-ce que je me sens bien dans mes baskets ? Est-ce que j'ai une compagne, un compagnon qui me soutient ? Est-ce que j'ai pu en parler à mes enfants ? Est-ce que les factures vont être payées ou comment je vais faire ? En fait, c'est un certain nombre de choses qui sont des aspects qui sont personnels, mais qui vont rejaillir directement, en fait, sur le travail, si c'est des choses auxquelles on n'a pas pensé.

J'ai commencé par la santé parce que moi, je vois beaucoup d'entrepreneurs qui font des burn-out, en fait, qui se lancent dans l'aventure sans regarder... En fait, si on n'a pas la santé, c'est compliqué d'être entrepreneur, alors qu'on le met toujours de côté.

C'est vrai, mais c'est hyper challengeant de devenir entrepreneur, ça fait énormément sortir, on en parlait tout à l'heure de sa zone de confort, donc c'est vrai qu'il faut être en bonne santé. Mais tout va bien. 

Moi j'ai la chance d'être avec toi. J'avoue, c’est une première fois et donc hier il y a eu un petit moment de stress. 

C'est normal, on fait quelque chose qu'on ne connaît pas, c'est nouveau et puis c'est un bon stress. On va dire ça comme ça.

En parlant de sortir de sa zone de confort, quels sont les principaux défis que tu as pu rencontrer tout au long de ton parcours entrepreneurial ?

Ou peut-être une anecdote que tu aimerais partager.

Est-ce que tu fais une différence entre défi et difficulté du coup ? 

Défi c'est peut-être quelque chose que tu as dû surmonter mais que tu es contente de l'avoir fait ? 

Définitivement, le fait d'avoir fait la bascule sur les réseaux sociaux parce que maintenant je prends énormément de plaisir à partager.

C'est quelque chose de simple pour moi dans la vie réelle et je ne sais pas pourquoi je pensais que les réseaux sociaux c'était complètement différent. Même si bien sûr on crée un narratif par rapport à ce qu'on veut proposer aux gens. Mais moi en tout cas dans mon cas, je suis à un stade où maintenant il y a du plaisir dans ce que je partage.

Ça c'est super et ça aurait été dommage que je passe à côté.

En plus, ça m'apporte plein d'opportunités. Dès qu'on a un peu de visibilité, forcément si on cherche quelqu'un pour parler de la naturopathie ou d'autre chose, on va penser à moi parce qu'on me voit sur les réseaux. C'est un véritable vecteur de visibilité, également de développement d'activité.

Donc, ça aurait été dommage que je reste campée sur mes positions parce que j'ai un ami qui dit que j'étais dans une caverne. Ils étaient fatigués de moi parce qu'ils ne pouvaient même pas...

Vous savez, entre amis, les petits groupes WhatsApp, on va organiser un week-end. Même ça, ensuite, il fallait qu'on m'appelle pour me faire le débriefing de qu'est-ce qui s'était dit et tout ça.

Donc, on faisait les échanges via téléphone ou via rendez-vous physique. Et donc, il y avait un côté un petit peu anachronique. J'ai très bien vécu pendant cette période. C'est plutôt les autres qui ont souffert de mon manque de modernité. Mais je me serais tiré une balle dans le pied, franchement.

C'est super d'être aussi inscrit dans le moment présent parce que ça me permet aussi de mieux comprendre les difficultés que les gens traversent et d'adapter parce que la santé naturelle, il y a un côté un peu mémérisant parfois, la tisane, les bains de pied ou des choses comme ça.

Le fait aussi de mieux comprendre finalement le public, ça m'aide à proposer, je trouve, des solutions plus adaptées et puis de rester aussi ancrée dans la réalité.

Oui, c'est très important. Est-ce que tu pourrais donner un conseil peut-être aux entrepreneurs qui nous écoutent ? Peut-être quelque chose que tu trouves important dans le processus entrepreneurial ? Qu'est-ce que tu conseillerais vraiment ? Ça peut être plusieurs conseils.

Le premier, mais du coup, c'est une redite par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure, c'était d'être le plus honnête possible sur ses capacités actuelles, qui ne disent rien de nos capacités à venir, mais d'être honnête sur ce sujet-là et d'identifier très rapidement les forces que l'on a et aussi les vulnérabilités pour pouvoir se préparer et anticiper les choses et ne pas se dire par exemple, moi je suis quelqu'un de timide et ce n'est pas un problème et puis on verra bien comment ça se passera.

Non, je suis quelqu'un de timide, donc c'est quelque chose que je dois intégrer en fait dans le développement de mon activité. Ça peut être contourner et avoir des activités où on n'a pas besoin d'être vraiment devant les gens ou ça peut être aussi du coup, travailler sur sa timidité, mais dans tous les cas, se dire les choses à soi-même. Les gens n'ont pas forcément besoin d'être au courant, mais d'être honnête, c'est la première chose. La deuxième concerne, je reviens sur la communication, ne pas attendre. Moi pendant longtemps, j'avais un petit peu l'idée de la communication un peu comme avant, communication que j'appelle ça catalogue.

Donc on a un produit fini et puis du coup, une fois qu'on a le produit, du coup on commence à vendre. Et maintenant, j'ai découvert que c'était totalement autre chose et qu'on pouvait par exemple, moi dans mon cas, j'ai fait un parcours de formation en plus de ma reconversion.

On peut tout à fait commencer à communiquer sans avoir un produit qui est fini. On peut parler de son parcours, de sa démarche. On peut parler aussi de ses passions. Donc moi, c'est comme ça que j'ai commencé, puisque j'ai commencé, j'étais encore en cours.

Et donc en fait, j'ai commencé à parler de mon processus de reconversion et ça crée en fait un lien avec la communauté. Et c'est vrai que pendant longtemps, moi je pensais qu'il fallait d'abord être expert pour pouvoir communiquer sur quelque chose. La communication a totalement été dépoussiérée de ce point de vue-là.

Et donc ce serait vraiment dommage de commencer sa communication qu'au moment, entre guillemets, où on a quelque chose à vendre. Parce qu'on a sa personnalité, on a ses centres d'intérêt qu'on peut partager avec les gens.

Donc là, la communication. Et le troisième point, la créativité. La créativité, c'est en fait, quand on est bloqué sur quelque chose, de pas se dire que c'est foutu, mais d'être créatif en fait. Moi, j'aurais pu me dire typiquement, à la consultation, tout le monde m'a dit que ce n'était pas rentable.

Et puis du coup, je lance le cabinet en sachant pertinemment bien que 90% des naturopathes m'ont dit que ce n'était pas très rentable, les consultations. Donc, je ne fais rien. Et puis finalement, quand on réfléchit, la naturopathie, c'est beaucoup de choses.

Aujourd'hui, je fais des ateliers en entreprise, je fais des séjours. Enfin, on peut décliner en fait et créer plusieurs offres.

En tout cas, être créatif et ne pas se dire que son métier, forcément, il n'y a qu'une facette. Il y a plein de facettes et il faut être un peu créatif. Bon, ça, c'est des conseils que je donne. Je suis toujours un peu mal à l'aise sur les conseils.

Parce qu'un conseil, ça dépend de beaucoup de choses. 

En fait, c'est un peu ton rôle aussi. 

Voilà, à qui on parle, quels sont ses objectifs. Donc, un conseil vaut pour une personne et ne vaut pas pour un autre. Donc, je suis toujours un peu mal à l'aise sur le conseil général.

Peut-être s'entourer. Ça peut être un conseil un peu général, mais qui peut s'adapter. Par exemple, comme tu as été accompagnée par la Miel. Peut-être trouver une structure qui peut les aider.

Alors, tu vois, pour moi, c'est tellement évident que pour le coup, je n'y ai pas pensé. Oui, être accompagnée. Mais en fait, c'est dans tous les sens du terme. C'est-à-dire et personnellement et professionnellement. Ne pas avoir peur, ne pas avoir honte de dire je ne sais pas faire.

On ne reprochera jamais à un entrepreneur de ne pas savoir faire quelque chose. On reprochera à un entrepreneur de ne pas avoir vu qu'il ne savait pas faire cette chose-là, de ne pas avoir trouvé des solutions. Et donc, dans le 93, après, de manière générale, sur le territoire français, l'entreprenariat, c'est un vrai sujet. Donc, il y a plein de programmes d'accompagnement. 

Dans le 93, où je suis en particulier, c'est vraiment… Alors, je sais que le 93 ne bénéficie pas toujours de la meilleure image. Mais moi, je le dis aux entrepreneurs. C'est le meilleur territoire, vraiment, quand on veut entreprendre. Parce qu'il y a une véritable solidarité entre les entrepreneurs. Il y a des vrais réseaux. Donc, on se voit, on se revoit dans plein d'événements. Et on s'entraide. Moi, j'ai noué des liens, créé de vraies amitiés grâce à tous ces réseaux d'entrepreneurs du 93. On a ensuite aussi, dans le cadre des programmes, on a des vraies formations avec des super intervenants.

Alors, moi-même, j'ai été victime de mes propres préjugés. C'est qu'au démarrage, j'hésitais à faire un programme d'accompagnement dans le 93 en me disant, très honnêtement, si ça se trouve, on ne va pas nous donner les meilleurs formateurs.

Ça va être un programme au rabais. Très honnêtement, c'est ce que je me disais. Et finalement, pas du tout. On a les meilleurs formateurs de France qui viennent dans les programmes d'accompagnement. Donc, ça aurait été vraiment stupide que je reste sur mes préjugés au vu de l'étape que ça m'a permis de passer.

Voilà, c'est validé. Moi, je suis encore, on va dire, pour la symbolique à La Miel, je paye mes cotisations. Mais je suis passée sur un autre réseau qui s'appelle Mieux Entreprendre, que j'aime beaucoup. Et là aussi, je viens d'intégrer Plaine Commune Promotion.

Ah oui. Donc, s'entourer, c'est vraiment... Même si on est déjà lancé et que sur toute l'évolution de la structure, c'est bien.

Parce qu'il y a des programmes qui peuvent être plus ou moins indiqués en fonction du stade d'avancement de sa société. Mais du coup, moi, je suis en ce moment dans trois réseaux. Et ça se passe vraiment bien. Moi, j'y vois le côté soutien entre entrepreneurs.

Donc, ça existe vraiment dans le 93. Il y a aussi un côté développement d'activité. Alors, moi, c'est vrai qu'en tout cas, en termes de communication, je suis surtout sur du B2C. Mais je fais, en fait, des choses pour les entreprises. Et dans le cadre de ces réseaux-là, c'est aussi comme ça que j'ai pu placer certaines prestations.

Voilà. Ou pour des collectivités, ou pour des associations, ou pour des entreprises. C'est dans le système de networking. Après, c'est toujours pareil, il faut voir en fonction de ses objectifs, si c'est pertinent ou pas. Moi, c'est vrai que dans ma reconversion, j'ai aussi une chance. C'est que la santé, ça concerne tout le monde. Donc, entre guillemets, je peux, avec mon boulanger, avoir une consultation.

Comme un chef d'entreprise, en fait, tous les endroits où je vais sont des occasions, en fait, de networker et de donner sa carte de visite, ce qui n'est pas forcément le cas de tous les domaines où il faut quand même souvent être un peu plus focus et rétrécir un petit peu parce que le temps est compté.

On ne peut pas être partout, donc on ne peut pas être sur tous les réseaux. Et il faut que ce soit pertinent par rapport à sa stratégie de développement.

Et du coup, ça va être la fin du podcast. 

Pour quelqu'un qui hésitait ce matin, ça va. 

Du coup, pour finir, est-ce que tu peux nous dire où est-ce qu'on peut te retrouver sur les réseaux ? Comment tu vois ta communication ? Comment ça se passe ?

Alors, déjà au cabinet à Saint-Ouen, aussi via mon site Internet et puis sur les réseaux sociaux. Donc, moi, je suis sur LinkedIn, mais aussi et surtout sur Instagram et Facebook. Très prochainement, on va se mettre sur TikTok aussi. 

Et c'est à quel nom du coup ?

Alors, en fait, c'est Lakenlima. Donc, sur tous les réseaux. En plus, avec mon prénom et mon nom, ce n'est pas difficile de me retrouver.

Donc, j'ai du contenu au quotidien. Je partage des astuces sur la santé, aussi un petit peu sur tout ce qui peut aider à être mieux dans son corps et dans ses baskets. Ça sera le mot de la fin, du coup. 

Je te remercie d'être venue nous voir et d'avoir enregistré ce podcast avec nous.

Merci encore pour l'invitation. 

On se dit à la prochaine, peut-être dans ton cabinet. 

Si le podcast vous a plu et vous a inspiré, on vous invite à nous suivre, car c'est le meilleur moyen de nous soutenir.

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